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Street of Thieves

Аннотация

Recipient of three French literary awards, Mathias Énard's follow-up to the critically acclaimed is a timely novel about a young Moroccan boy caught up in the turbulent events of the Middle East, and a possible murder.

Exiled from his family for religious transgressions related to his feelings for his cousin, Lekhdar finds himself on the streets of Barcelona hiding from both the police and the Muslim Group for the Propagation of Koranic Thoughts, a group he worked for in Tangiers not long after being thrown out on the streets by his father.

Lekhdar's transformations — from a boy into a man, from a devout Muslim into a sinner — take place against the backdrop of some of the most important events of the past few years: the violence and exciting eruption of the Arab Spring and the devastating collapse of Europe's economy.

If all that isn't enough, Lekhdar reunites with a childhood friend — one who is planning an assassination, a murder Lekhdar opposes.

A finalist for the prestigious Prix Goncourt, solidifies Énard's place as one of France's most ambitious and keyed-in novelists of this century. This novel may even take 's place in Christophe Claro's bold pronouncement that Énard's earlier work is "the novel of the decade, if not of the century."

Mathias ÉnardZone

Charlotte Mandell

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Rue des Voleurs
Энар Матиас
Rue des Voleurs
LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS

C’est un jeune Marocain de Tanger, un garçon sans histoire, un musulman passable, juste trop avide de liberté et d’épanouissement, dans une société peu libertaire. Au lycée, il a appris quelques bribes d’espagnol, assez de français pour se gaver de Série Noire. Il attend l’âge adulte en lorgnant les seins de sa cousine Meryem. C’est avec elle qu’il va “fauter”, une fois et une seule. On les surprend : les coups pleuvent, le voici à la rue, sans foi ni loi.

Commence alors une dérive qui l’amènera à servir les textes — et les morts — de manières inattendues, à confronter ses cauchemars au réel, à tutoyer l’amour et les projets d’exil.

Dans , roman à vif et sur le vif, l’auteur de retrouve son territoire hypersensible à l’heure du Printemps arabe et des révoltes indignées. Tandis que la Méditerranée s’embrase, l’Europe vacille. Il faut toute la jeunesse, toute la naïveté, toute l’énergie du jeune Tangérois pour traverser sans rebrousser chemin le champ de bataille. Parcours d’un combattant sans cause, est porté par le rêve d’improbables apaisements, dans un avenir d’avance confisqué, qu’éclairent pourtant la compagnie des livres, l’amour de l’écrit et l’affirmation d’un humanisme arabe.

Mathias Énard est l’auteur de quatre romans chez Actes Sud :(2003, prix des Cinq Continents de la francophonie),(2005 ; adapté au cinéma en 2012 par Marion Laine sous le titreavec Juliette Binoche et Edgar Ramirez),(2008, prix Décembre 2008 ; prix du Livre Inter 2009) et(2010, prix Goncourt des lycéens 2010).

Zone
Энар Матиас
Zone
LE POINT DE VUE DES ÉDITEURS

Par une nuit décisive, un voyageur lourd de secrets prend le train de Milan pour Rome, muni d’un précieux viatique qu’il doit vendre le lendemain à un représentant du Vatican pour ensuite — si tout va bien — changer de vie. Quinze années d’activité comme agent de renseignements dans sa Zone (d’abord l’Algérie puis, progressivement, tout le Proche-Orient) ont livré à Francis Servain Mirkovic les noms et la mémoire de tous les acteurs de l’ombre (agitateurs et terroristes, marchands d’armes et trafiquants, commanditaires ou intermédiaires, cerveaux et exécutants, criminels de guerre en fuite…). Mais lui-même a accompli sa part de carnage lorsque la guerre en Croatie et en Bosnie l’a jeté dans le cycle enivrant de la violence.

Trajet, réminiscences, aiguillages, aller-retour dans les arcanes de la colère des dieux. Zeus, Athéna aux yeux pers et Arès le furieux guident les souvenirs du passager de la nuit. Le train démarre et, avec lui, commence une immense phrase itérative, circulatoire et archéologique, qui explore l’espace-temps pour exhumer les tesselles de toutes les guerres méditerranéennes. Car peu à peu prend forme une fresque homérique où se mêlent bourreaux et victimes, héros et anonymes, peuples déportés ou génocidés, mercenaires et témoins, peintres et littérateurs, évangélistes et martyrs… Et aussi les Parques de sa vie intérieure : Intissar l’imaginaire, la paisible Marianne, la trop perspicace Stéphanie, la silencieuse Sashka…

S’il fallait d’une image représenter la violence de tout un siècle, sans doute faudrait-il choisir un convoi, un transport d’armes, de troupes, d’hommes acheminés vers une œuvre de mort. Cinquante ans après de Michel Butor, le nouveau roman de Mathias Enard compose un palimpseste ferroviaire en vingt-quatre “chants” conduits d’un seul souffle et magistralement orchestrés, comme une de notre temps.

Né en 1972, Mathias Enard a étudié le persan et l’arabe et fait de longs séjours au Moyen-Orient. Il vit à Barcelone. Il a publié deux romans chez Actes Sud :(2003) — Prix des cinq continents de la francophonie, 2004 — qui paraît en Babel, et(2005). Ainsi que, chez Verticales,(2007).